Récupération de Donnèe
8.5 C
Nice
19 avril 2024

Café littéraire: Qui a tué Henry IV

Derniers Articles

Dans un crime politique on connait généralement l’exécutant, mais rarement le commanditaire. Pour Henri III son assassin fut le moine Jacques Clément, très vite tué pour s’assurer son silence.


Ravaillac après son forfait est arrêté et clame avoir agi seul, il n’a pas de complice, pas de commanditaire. Il sera cruellement exécuté pour ce crime. Ravaillac est mort, le roi est vengé. Mais qui était cet homme ?

François Ravaillac est né dans un village proche d’Angoulême en 1578. C’est donc un homme d’âge mûr en 1610. Ravaillac est bien connu dans sa province natale par la police. Le gouverneur de l’Angoumois est le duc d’Epernon. Ce dernier connait bien François Ravaillac, il lui a déjà confié des missions.

En mai 1610 le futur assassin est logé chez une amie de la marquise de Verneuil, dame d’honneur de la reine Marie de Médicis et du duc d’Epernon. Le duc d’Epernon se trouve dans le carrosse royal au moment de l’attentat. Tous ces faits auraient dû entrainer une enquête. Elle sera vite abandonnée.

Un an plus tard en 1611 mademoiselle d’Escoman dame d’honneur de la marquise de Verneuil accusa la marquise de Verneuil et le duc d’Epernon d’avoir fomenté l’assassinat du roi Henri IV. Mademoiselle d’Escoman est condamnée le 30 juillet 1611 à la prison à vie pour calomnie.

17e-assassinat-henri-iv-1610.jpg

Qui a tué Henri IV ?

Résumons-nous : 1) le Duc d’Epernon connait François Ravaillac et se trouve dans le carrosse à côté d’Henri IV au moment des faits et ne tente rien pour stopper Ravaillac. 2) Ravaillac est logé à Paris par des amis du duc d’Epernon et de la reine Marie de Médicis.

De plus, Henri IV avait projeté de se rendre aux armées pour combattre les Espagnols et les Autrichiens, les ennemis héréditaires de la France.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il avait fait la veille de son assassinat couronner reine de France sa femme Marie de Médicis.

Henri IV était entouré d’ennemis : les ultra catholiques de la ligue ne lui pardonnaient pas l’Edit de Nantes, la noblesse voulait retrouver ses prérogatives et Marie de Médicis s’entendait mal avec cet époux volage.

Thierry Jan

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages