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24 avril 2024

A Nice, le changement au rugby, c’est pour maintenant ?

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Après le dévoilement de la nouvelle structure nommée Ménir « poussée » par une bonne partie des dirigeants, éducateurs et parents de l’école de rugby et de l’ancien bureau de l’association, la question demeure toujours d’actualité : Que deviendra le rugby à Nice pour la prochaine saison 2012/2013 ?


rugby_poveda.jpg Si on connait à présent les propositions très précises du Ménir, on est toujours dans le flou complet sur les éventuels autres projets de reprise du club. En effet, le Tribunal Administratif va se prononcer, ce lundi, sur une probable liquidation du Rugby Nice Côte d’Azur et, à l’heure à laquelle nous écrivons cet article, aucune autre entité n’est venue proposer un projet comme des solutions concrètes. « Nous ne sommes pas au courant de l’existence d’un autre projet mais nous ne sommes pas fermé à toutes bonnes volontés dans la mesure où elles sont dans l’intérêt général de notre passion commune : Le rugby. » Ivan Merlino assure ne pas avoir été contacté ni par la Mairie de Nice et encore moins par un éventuel repreneur.

Quelles sont les solutions ?

D’après les éléments en notre possession, seule l’association Ménir semble pouvoir proposer une solution viable et, surtout, soutenue par de nombreux dirigeants (administration, finance, communication…), éducateurs et parents de jeunes joueurs. Quid donc du projet porté par Thierry Perez ou encore de celui de Tony Catoni (à moins que les deux soient le même) ? Sur ces deux sujets, pas de communication officielle et encore même de bruits de couloirs ce qui laisserait présager plus une absence de projet que d’un secret bien gardé. Idem du côté de la Mairie de Nice qui ne souhaite pas communiquer sur ce sujet et qui sera certainement très attentive à la décision du tribunal administratif.

Reste tout de même que de nombreux jeunes, et moins jeunes, sont en attente d’une solution afin de pouvoir préparer au mieux leur saison prochaine. L’école de rugby, les féminines, le rugby loisir ou encore le rugby à 7 doivent impérativement s’affilier à un championnat et, contrairement au tribunal administratif, la Fédération ne laissera, elle, aucun délai supplémentaire au moment de définir ses calendriers. « Il faut trouver une solution avant le 20 juin prochain en raison des impératifs imposés par la Fédération » Ivan Merlino tire le signal d’alarme car le 20 juin, et c’est le cas de le dire, c’est déjà la semaine prochaine !

Qui, comment et surtout où ?

Si on a déjà répondu à la première question, pour le qui et le comment, il faudra trouver rapidement des solutions pérennes afin de repartir du bon pied. Le rugby niçois a certes plus besoin de se construire un futur plutôt que de se morfondre sur dans passé qui sera bientôt à ranger dans le rayon Histoire. Certes, les résultats ont fait un jour briller l’ovale niçois (et donc azuréen) mais, depuis quelques temps, c’est surtout par ses déboires que l’ovale local se fait remarquer et, malheureusement, les exemples sont légions, ces dernières années, entre de fantomatiques investisseurs anglo-saxon ou français.

Le temps serait donc venu de bâtir (pour ne pas reconstruire sur les cendres des deux premières structures) un véritable projet autour de ce sport porteur de vraies valeurs humaines. Avec une école de rugby qui tourne à merveille, des féminines de haut niveau et une section loisir fournie, la base de travail semble relativement solide et c’est incontestablement l’équipe sénior qui sera le plus grand chantier pour l’équipe qui sera en place. Renaissance en Fédérale 3 (si la fédération l’accorde) ou nouveau départ au niveau plus local (Honneur ou Séries), la future équipe dirigeante aura un choix cornélien mais plus que le choix c’est surtout un projet qui se doit d’être mis en place pour redonner à l’ovale la place qu’il mérite à Nice comme sur la Côte d’Azur. Et pour cela, il n’y a pas de mystères et encore moins de recette miracle mais du travail !

Un travail collaboratif avec l’ensemble des forces vives de la ville, du département comme de la région pourrait apporter la stabilité et la dynamique nécessaires à la mise en œuvre d’un projet structuré. Collectivités locales, organisations patronales (CCI, UPE06…), Universités et Ecoles de Commerce (UNSA, IPAG, EDHEC…) et autres associations sportives doivent être des partenaires privilégiés dans le futur projet. En effet, outre la gestion parfois un peu fantasque des précédentes équipes dirigeantes, c’est dans le domaine des partenariats, de la communication et du marketing que le bât a le plus souvent blessé ces dernières années. Et quand on sait l’importance d el’image d’un club !

Autre option aussi à creuser, la mutualisation de certains coûts et de certaines ressources entre associations (sportives ou pas) mais aussi la création d’une sorte de centrale d’achat entre clubs d’une même ville voire d’une même métropole ou d’un même département. Bref, on le voit, les idées ne manquent pas et il est à souhaiter que, cette fois, on suive plutôt celles-ci plutôt que d’hypothétiques promesses de financement. Reste enfin à définir où et, s’il est évident que le complexe des Arboras est le lieu emblématique de l’ovale niçois, il n’est pas exclu qu’un projet non retenu par la ville de Nice puisse proposer ses services à une commune avoisinante dépourvue de club de rugby….

Plus que quelques jours donc à attendre pour savoir si le rebond si capricieux de ce ballon ovale aura cette fois une issue plus heureuse que les premières et qu’ainsi l’essai soit (enfin) transformé dans la 5ème ville de France.

Crédit image : www.povedart.com

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